POURQUOI LA SECONDE MAIN?
POURQUOI LA SECONDE MAIN ?
POURQUOI BESAP ?
___________________________________// MES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE // _________________________________________
1/ Ecologique : Se rendre compte de l’impact écologique de la production et de l’industrie textile et dès lors, mettre les choses en œuvre pour réduire notre empreinte écologique à notre échelle.
On le sait tous, cette industrie est certainement une des plus polluantes au monde. La manière dont elle se développe actuellement est littéralement un suicide écologique de par des pratiques peu soucieuses de l’environnement et un rythme toujours plus rapide que les saisons précédentes. Le volume de production n’a jamais été aussi élevé.
___________________________________MOINS DÉPENSER, MIEUX ACHETER__________________________________
2/ Socio-économique : Se permettre un shopping à moindre coût
D’une part, il y a notre réalité socio- économique. On constate une augmentation de la précarité sur l’ensemble de la Wallonie, dont les raisons sont multiples (mais nous ne sommes pas ici pour en débattre). C’est dans un pareil contexte que la seconde main à petit prix fait sens pour beaucoup d’entre nous. Au-delà des considérations écologiques, la seconde main intéresse également pour des raisons financières. C’est une alternative shopping à moindre coût en adéquation avec notre pouvoir d’achat actuel.
D’autre part, il ne faut pas avoir des œillères face aux problèmes MAJEURS dont font face les travailleurs de l’industrie textile de l’autre côté du monde. Ils sont mal payés (très très mal payés), n’ont pas de droits sociaux en tant que travailleurs, travaillent dans des conditions in-sou-te-nables, écartés de l’école pour les plus jeunes (cela sous-entend le travail des enfants, bien qu’interdit), exposés quotidiennement à des dangers toxiques, et j’en passe.
_____________________________________________REDEVENIR INVENTIF__________________________________________
3/ Créatif : Se réapproprier la mode
La Mode, aaaah la Mode… Je l’aime et je la déteste en même temps.
Je l’aime car elle est belle, elle est vecteur de créativité, d’échange et de partage à travers le monde entier. Elle est empreinte des cultures riches qui ne cessent de merveilleusement s’influencer mutuellement pour en faire jaillir le meilleur. Elle traverse le monde et elle nous emporte avec elle. C’est au plus proche de nous qu’elle permet l’expression du soi à un niveau profondément personnel. Je m’habille donc je crée.
Et je la déteste car aujourd’hui le rythme de l’ensemble de cet art est tellement effréné que cela nous écrase et que le sentiment de créativité que confère la Mode est littéralement annihilé. Il n’y a plus de place à la subjection. La création n’est plus de notre ressort. Tous est là, tout est déjà réfléchi. Le pire, c’est qu’elle nous donne l’illusion d’être encore acteur du changement, dont les codes sont écrits à l’avance. Ce phénomène est finalement à l’antipode du caractère premier de la Mode. Exit la perception personnel de la mode, Exit la place de la création, Exit la différence, Exit les sous-cultures, Exit, Exit, Exit.
-------------------------------------------SECONDE MAIN ET CRÉATION // CONCEPT---------------------------------------------
La seconde main est un moyen comme un autre de s’habiller. Là où l’intérêt créatif et culturel est réel, réside dans le caractère aléatoire de la seconde main, tu ne sauras jamais sur quoi tu vas tomber. Les codes sont parfois bousculés, il n’y a pas de ligne directrice « comment dois-je m’habiller » - qui, contrairement à la friperie, trône dans les grandes enseignes de prêt à porter.
Non, là c’est TOI qui décide. Oui c’est vrai, jamais tu as envisagé d'entrer chez DAMART pour acheter un pantalon... jamais… Sauf que finalement, entre tes mains, lors de ta dernière visite dans ta fripe préférée, ce même pantalon, et bien, il était plutôt cool. Cela ne parait pas grand-chose, mais somme toute, c’est une manière de décider et de créer. Bien sûr, l’idée de ce qui est beau est vigoureusement influencer par la pub, le marketing, etc. qui nous poussent vers les grandes enseignes, dont les méthodes de manipulation nous suggèrent sans voile comment (et ce qu'est d') être beau/belle/bien habillé-e. Toutefois, la seconde main nous permet plus d'ouverture et de recule (tout en étant conscient d’être un tant soit peu manipulé).
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